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On distingue quatre types d'employeurs dans le secteur de l'eau :
- l'Etat,
- les collectivités territoriales,
- les entreprises,
- les associations.
Plus de la moitié des offres du secteur public sont issues des collectivités locales.
Les communes et structures communales ayant des responsabilités directes très importantes en matière de distribution d'eau, de collecte et traitements des eaux usées et de lutte contre la pollution constituent donc les plus gros demandeurs des collectivités territoriales.
Elles ont ainsi bien souvent restructurés et étoffés leurs services. Il semblerait même que ce mouvement ne soit pas terminé puisque beaucoup considèrent que le plus grand gisement d'emplois se trouve du côté de la gestion locale de l'environnement.
L'Etat pour sa part emploie peu, et les postes proposés sont souvent au niveau Bac + 5, avec le profil ingénieurs des grandes écoles, ou supérieure à Bac + 5.
Les établissements publics peuvent recruter de-ci, de-là quelques chargés de mission mais cela reste des recrutements limités.
Pour les entreprises, le recours au marché du travail ne représente que 10 % du total, notamment pour les grands groupes et dans ce cas les entreprises apprécient davantage les ingénieurs et techniciens ayant une spécialité que les universitaires.
En d'autres termes, il y a eu beaucoup plus de créations de postes que de créations d'emplois ; le profil privilègié restant alors sans conteste celui de l'ingénieur qui dispose du plus grand pouvoir d'adaptation.
Notons, dans le cas des entreprises, que les petits bureaux d'études qui fleurissent au fur et à mesure que l'environnement et l'eau notamment devient un "créneau" porteur (assainissement, études d'impact, éco-audits, approche globale des problèmes d'environnement,...) sont parfois des structures fragiles qui embauchent mais ne comptent que peu de personnes qui réalisent à la fois les études et qui recherchent de nouveaux contrats à l'échelle régionale. Leur stabilité dépend de cette clientèle régionale qu'il aura su ou non fidéliser.
Les associations françaises enfin qui sont surtout présentes sur le créneau "protection des ressources" et "défense des usagers" sont très actives mais souvent avec des moyens très limités et pouvant rarement se permettre de garder des salariés plus d'un an ou deux (fonction des durées des subventions...).
source : http://www.oieau.fr/metiers/synthes.htm